Route du Rhum : 3 jours de course… contre le vent
Les creux entre 5 et 8 mètres et le méchant coup de vent ont chahuté les participants. Un tiers des skippers est actuellement provisoirement ou définitivement hors course.
Plusieurs ont été amenés à faire escale pour des problèmes techniques, comme Yannick Bestaven, Fabrice Amédéo ou Samantha Davies et leur Imoca.
Pour d’autres, la course s’achève déjà. C’est le cas d’Armel Le Cléac’h dont le trimaran Maxi Banque Populaire IX a subi de plein fouet la tempête et a chaviré au large des Açores. Le navigateur est heureusement sain et sauf, secouru par un bateau de pêche. Certains skippers des catégories des bateaux les plus fragiles ont préféré quant à eux se réfugier dans les ports français, espagnols et portugais.
Trois jours de course ardus pour les Imoca
La catégorie a été victime d’une ribambelle d’avaries, parmi lesquelles celles de Samantha Davies, (Initiatives Cœur), Yannick Bestaven (Maître Coq) ou encore Fabrice Amedeo (Newrest – Art & Fenêtres). Seulement la moitié des Imoca en compétition sont actuellement en mesure de poursuivre leur navigation vers Pointe-à-Pitre. Loin d’être décontenancé par les conditions météorologiques difficiles, le Britannique Alex Thomson sur "Hugo Boss" mène toujours la flotte. Derrière lui, Paul Meilhat, Vincent Riou et Yann Eliès sont respectivement 2ème, 3ème et 4ème.
Une course disputée chez les Multi50
Leader encore mardi, Thierry Bouchard n’occupe plus que la 5ème position.
Thibaut Vauchel (Solidaires en Pelonton ARSEP) est désormais passé en tête. Derrière lui, Armel Tripon (Réauté Chocolat) et Gilles Lamiré sont à sa poursuite.
La compétition se transforme en duel pour les Ultimes
Hécatombe chez les Ultimes, la catégorie la plus rapide de la compétition. Quatre bateaux sur six en course ont cassé. François Gabart et Francis Joyon sont donc seuls en course. Entre les deux hommes, un duel s’est installé. Mais François Gabart navique toujours en tête de la compétition, toutes catégories confondues et distance son rival.
Si les trois premiers jours de course ont été difficiles pour les marins, les éléments semblent enfin être avec eux. Ils devraient en effet profiter d’une navigation plus agréable désormais.